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D e C y r n o s à M e n t o n ...
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Philippe,
Pierre et Germaine ont vingt ans aujourd’hui et possèdent la
beauté du Diable. Ils racontent et illustrent une histoire
grâce à leur imagination voyageuse.
Ainsi vont
apparaître au cours de la pièce, Sissi, l’impératrice
d’Autriche, Eugénie qui a été impératrice
des Français et qui est toujours l’impératrice
Eugénie et puis la reine d’Angleterre Victoria à qui
le Premier ministre Disraeli fit donner le titre d’impératrice
des Indes.
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Le
librettiste Marc Boronad nous dit qu' il n’écrit jamais
sans évoquer Alger.
Marc a travaillé son texte
en fonction des musiques qui ont été mises à sa
disposition par le mélodiste Gaby Nouard.
Le plan prévu
du livret a été quelque peu bousculé. Ainsi
l’histoire nous file entre les doigts mais la succession des
dialogues bien menée ne laisse jamais le temps à notre
esprit de se disperser ou de vagabonder dans les nuages.
Nous
attendons toujours la suite, la suite ? Une cascade de mots
drôles ou tristes et de gestes désespérés,
d’amour, de joie. Parfois
le ton devient sérieux lorsque les jeunes gens par exemple,
parlent de Debussy et des Jardins sous la pluie.
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L’un d’eux,
Philippe, s’exclame: « C’est
une pièce formidable, avec la mélancolie de ses
gouttes d’eau dans le passage calmé ».
Germaine tend la main et murmure : « Il
pleut. Sissi est partie. La mélancolie des gouttes d’eau… »
tandis que monte crescendo la musique de la chanson Un peu de
pluie. Soit, nous sommes loin de Debussy et Germaine nous le fait
savoir dans un demi-sourire: « Un
peu de pluie, tout simplement. »
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Nous croiserons François-Joseph dans les rues de
Menton et le prince voyageur Albert 1er de Monaco. Nous entendrons
aussi la dame de compagnie de Victoria.
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Nous voyagerons en chansons :
La Riviera, Hiver impérial, Merci à
Vienne, Maracaïbo, Budapest Czardas, Lisbonne,
Bahia, en Italie Tevogliobene, en Andalousie et Cordoue
tandis que se glissera Un boléro dans la nuit et nous
ferons La Fête en Bavière.
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Nous entendrons aussi
une musique aux accents arabes pour évoquer Alger.
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Le 17 septembre 1860 à 9 heures,
le couple impérial débarque de l’Aigle sur le quai de la Pêcherie. Sur
le trajet, nombreux cris de triomphe jusqu’à la Place du Gouvernement. A
quelques mètres et aux pieds de la casbah, Eugénie contemple la cathédrale d’où
monte un Te Deum.
Sur la carte postale, derrière le palmier, un ancien palais
turc dit Palais d’hiver jouxte l’église épiscopale où logera le couple. En
début d’après-midi, place du Théâtre, Eugénie saluera trois à quatre mille
soldats kabyles agenouillés et le lendemain, elle posera la première pierre du
boulevard de l’Impératrice.
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Début
de la pièce. Deux
garçons récitent des poèmes et chantent.
Regardons-les. Le rideau est fermé. Ils sont vêtus de
tricots marins et se promènent au bord de la mer. Bruit des
vagues et cris des mouettes. Philippe, très sérieux,
déclame Paul Valéry : -
La mer, la mer toujours recommencée ! Pierre : -
O récompense après une pensée… Ils
tendent leurs bras et leurs mains vers le large et disent : -
Qu’un long regard sur le monde des dieux. Première
chanson : La Riviera
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Villa Cyrnos, la villa d’Eugénie. Ici le couple Marc Boronad
avec une toute petite partie de la descendance. La petite fille
Margot
a joué dans Zazous à l’Opéra-comique
sous la direction de Jérôme Savary. Isabelle Fleur, sa
maman, interprète L’Ange de lumière. Son site
est relié au nôtre. Regardez ! C’est un site ami.
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