
Albert 1er
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 François-Joseph
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 Rodolphe
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Sissi
est la fille du duc Maximilien de Bavière, chef de la
branche cadette de la Maison de Wittelsbach et de Luduvoka née
princesse de Bavière branche aînée. Le 24
avril 1854, Sissi quitte son pays pour épouser, à
Vienne, l’empereur d’Autriche François-Joseph.
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Au
grand désespoir de ce dernier qui l'aime passionnément,
elle ne se nourrira toute sa vie que d' un ou deux verres de lait
et d’une orange. Le mot « anorexie » ne
sera pas officiellement prononcé à la Cour. Comme
son père, Sissi sera follement, - oui follement ! -
éprise de voyages. Voyages en impériale ?
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Eugénie
est la fille du comte de Teba y Guzman y
Palafox y Portocarrero (qui deviendra, à la mort de son
frère aîné, le comte de Montijo) et de Manuela
Kirkpatrick. Rectifions : Eugénie ne s’est
jamais appelée Montijo car c’est sa sœur Paca qui a
hérité du titre. Elle sera la comtesse de Teba.
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Elle
épousera l’empereur Napoléon III le 29 janvier
1853. Elle a toujours été la grande amie de Prosper
Mérimée et de Stendhal, oui Stendhal qu’on
appelait monsieur Beyle chez les Montijo. Monsieur Beyle
prenait souvent Eugénie sur ses genoux pour lui
raconter les guerres napoléoniennes.
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Victoria
est la fille du duc de Kent et de la princesse de Leiningen.
Accède au trône en 1837 (elle est née le 24
mai 1819) et épouse son très aimé, non, pas
très aimé, adoré, son adoré prince
allemand Albert de Saxe-Cobourg et Gotha. Le couple instaure une
monarchie familiale et bourgeoise. Neuf enfants naissent de cette
union et la reine impose assez vite cette rigueur dite
« victorienne ».
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Elle
respecte le régime parlementaire mais manifeste ses
opinions et ses préférences. Après son
veuvage, un véritable drame dans sa vie, elle devient la
mère adorée dupays. Elle
aime la côte d’Azur et s’y rend, mais elle refuse de
poser ses yeux sur le casino de Monte-Carlo. Monte-Carlo est pour
elle un véritable lieu de débauche. Elle laisse le
souvenir d’une grande souveraine.
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Baciocchi
(Félix Marnès, comte), 1803 – 1866,
premier chambellan de l’empereur, sénateur. (prononcer
Batchokki) Raymond Troplong, président du sénat
et premier président de la Cour de cassation, affirma qu’à
la Cour, Baciocchi "sut être modeste et évita
le bruit autour de son nom (…).Homme sensé dans la
politique, homme de goût dans la société, cœur
sincère et bon dans le monde, il était environné
de nombreuses sympathies.»
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Mérimée
(Prosper) 1803 – 1870 Ecrivain, historien,
archéologue, sénateur.
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Un long voyage l’avait
conduit en Espagne, de juin à décembre 1833, au
cours duquel il s’était lié d’amitié avec
la famille de Montijo. Il en a rapporté les Lettres
d’Espagne, publiées dans la revue de Paris. Rallié
immédiatement à Louis-Napoléon Bonaparte (et à Eugénie) le régime impérial le
comblera de ses faveurs.
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Deux
grands personnages complètement intégrés dans
le second-Empire mais qui ont quitté ce bas monde bien
avant l’histoire des Impératrices sur la Riviera
contée par Marc Boronad. C’est bien la raison pour
laquelle le librettiste les a écartés de son livret.
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